samedi 12 novembre 2011

j'aime bien les challenges.
deux fois des amies m'ont demandé de réparer/camoufler des taches ou déchirures dans un vêtement. trouver la meilleure solution, le rajout qui va s'intégrer dans l'esprit du vêtement, ne pas avoir l'air du bouche-trou, tout en ne prenant pas toute la place... demande du temps et de faire marcher ses méninges.





la première était une tunique en coton fin, déchirée au niveau de la poitrine (quelle idée d'aller marcher dans la garrigue avec une si belle tunique, mais bon...)
j'ai fait partir d'en bas des grandes tiges dont la dernière branche venait se poser sur la déchirure, préalablement saboutinée (ou raccommodée si vous préférez!)


la deuxième était une robe de forme princesse, prune, dont une tache au niveau de la poitrine - encore! - même passée au pressing, restait bien visible.
j'ai utilisé un ruban métallique qui sert plutôt pour fabriquer des bijoux mais qui se coud très bien.
je l'ai fait partir de l'épaule, sinuer très paresseusement aux alentours de la tache et repartir vers le bas de la robe.
comme c'était pour des amies, je leur ai fait un prix ... d'amie (aux alentours de 35/40 euros, si je me souviens bien).

et pour rester dans les mêmes couleurs, je ne résiste pas à vous montrer une renoncule qui faisait partie d'un merveilleux bouquet que j'ai admiré tout le temps qu'il a duré et photographié abondamment - je ne vous en montre qu'une mais j'en ai pris plusieurs. je ne résiste pas à cette beauté fragile et froufroutante.

1 commentaire:

Constance a dit…

Réussi, l'effet d'intégration, et la robe fait envie! j'ai souvent "profité" d'un accident pour personnaliser un vêtement, c'est souvent tellement mieux après qu'on ne regrette plus l'accroc ou la tache...