jeudi 27 octobre 2011

coussins


les coussins, c'est la vie dans la décoration. ils évitent aux canapés et aux fauteuils d'être trop raides, on peut même en mettre par terre pour pallier à un manque de chaises. des grands, des petits. je n'ai jamais essayé d'en faire des ronds, mais ça viendra sûrement !


ces deux-là étaient faits pour aller ensemble, et ils ont été achetés par la même personne.
velours de soie et lin anthracite, broderie au crochet et coton perlé. (déhoussables bien sûr).

les trois suivants font partie d'une série de coussins de soie que j'ai achetés tout faits. ensuite je les ai décorés.
ceux-ci très simplement en appliquant des rubans et quelques points de tige irréguliers.




le bleu clair est un peu un coussin de princesse de conte de fées. j'y ai passé des heures : ça n'était jamais fini, jamais assez bien (fil bleu, fil or et rocailles dorées au centre).


celui-ci est une pose de soutache sur une soie vietnamienne, pose à l'aiguille - donc quand il y a trois lignes, il y a trois fois le passage de l'aiguille ! - et des points de noeud. encore beaucoup de travail, mais la broderie n'est pas rentable ...
sauf exception c'est moi qui fais les dessins : ici une esquisse aux pastels gras.

mardi 25 octobre 2011




je me rends compte que je vous ai montré beaucoup de tissu et peu de bijoux. j'ai beau être une autodidacte totale - et les problèmes techniques sont nombreux - ça va bien plus vite de faire un collier que de broder une écharpe par exemple. et c'est appréciable.

un jour où j'étais allée chercher dans un livre comment rallonger un collier avec un nouage de fils, je me suis dit : pourquoi ne pas m'en servir pour faire le corps du collier ?

et voilà ce que ça donne dans deux versions :
avec de la ganse rouge sombre et des grosses perles plates en métal argenté vieux (j'ai failli les faire réargenter, mais je les préfère vraiment comme elles sont).

















et avec du coton ciré violet et des graines de jupaty. vous ne savez peut-être pas ce que c'est que le jupaty. c'est un arbre d'Amérique du sud, environ 30 m de haut, dont les graines sont très décoratives. (non je ne suis pas allée les cueillir. je les ai achetées via internet).






toujours dans la même veine des nouages, en voici un en ganse rousse sur lien de cuir avec un donut  en jaspe rouge dont je suis très fière. le fermoir et les petites décorations ont été faites par moi avec le même fil d'aluminium émaillé pour qu'il n'y ait pas de différence de couleur.
on est esthète ou on ne l'est pas !

jeudi 20 octobre 2011

apprentissage

la semaine dernière je suis redevenue élève pendant une journée. j'ai appris les notions de base pour faire du feutre.
n'avoir qu'à suivre des explications, faire sans se poser de questions, c'est déjà très agréable. découvrir le résultat, c'est magique.

il y avait une exposition au viaduc des arts à Paris de feutre contemporain. mis à part quelques pièces anecdotiques, tout le reste -  des dentelles de feutre, des paravents ou vêtements rebrodés (piqués à la machine plutôt ?) - était époustouflant.

il restait une place dans le stage de découverte. voilà ce que ça donne:
pour l'instant c'est basique : un carré (enfin carré !), des boules,  un collier/torque et une fleur que j'ai faite à la fin du stage, comme pièce libre.
le feutre ne va sans doute pas devenir mon moyen d'expression favori (c'est épuisant, j'ai eu des courbatures pendant trois jours !), mais ça me tente.

je vous montre la fleur de plus près.
avec quelques perles au centre, une petite armature métallique et un fermoir - que je ne sais absolument pas pour l'instant comment je vais faire tenir - ça fera une très jolie broche.

mardi 18 octobre 2011

nez en l'air



prenez-vous le temps de lever les yeux et de regarder le ciel ? pas aujourd'hui où il est tout gris, chez moi tout au moins, pas les jours de grand beau temps où il est bleu intense, ce qui n'a aucun intérêt, mais les jours de nuages, les fins de journée.

ils me fascinent, les nuages. le soleil joue avec, ils se déforment, comme quand on était  enfants et qu'on essayait de voir un animal.







même les meilleurs brodeurs ne peuvent pas rivaliser avec la richesse des nuages, juste s'en inspirer.



on dirait une échelle qui va s'envoler,













et celui-ci avec ses moutonnements bien sages, et la lune juste à la limite



vendredi 14 octobre 2011

pochettes





quand je veux avoir les mains libres, je porte volontiers une pochette en bandoulière.  j'ai donc décidé d'en faire et de les broder. on y retrouve bien souvent les chemins qui se croisent.
celle-ci est en taffetas marbré. les chemins sont faits de fils d'or brodés au crochet, certains croisements sont remplis de broderie bleue, toujours au crochet et quelques paillettes bleues et or viennent ponctuer d'autres espaces. la doublure est du même tissu.











dans  la série rouge, en voici trois :
l'une avec application de dentelle rouge et or sur fond rouge sombre avec un galon brillant, fixé à la main, qui sinue paresseusement et qui fait le lien entre des deux parties.
et deux avec du tulle froissé. j'avais fait des essais de tissu froissé: c'était assez joli mais je me demandais bien ce que je pourrais en faire.  en 2009 j'ai vu l'exposition sur Franck Sorbier au musée des Tissus de Lyon. une merveilleuse exposition et du tulle froissé partout !

et j'ai adopté le tulle froissé.


ici du tulle rouge fin sur un fond de soie rose vif. j'y ai inclus des plumes rouges et oranges. le tout est fixé par des piqures machine. les deux côtés sont semblables.







ici le même tulle sur un fond rouge sombre fait un effet très différent. j'ai juste ajouté des petits cailloux argentés pour faire un chemin.
elles font toutes environ 15x20 cm, sont doublées dans le même tissu que celui de l'extérieur et je les vends 40 euros.

jeudi 13 octobre 2011

sacs






je ne suis pas une grande couturière, mais un jour j'ai eu envie de faire des sacs, des sacs à main, en tissu bien sûr. j'ai commencé par des sacs "tibétains" parce que c'était à la mode et qu'il était facile de trouver des modèles. et puis j'ai découvert que plein de femmes aiment ces grands fourre-tout. je leur fais un devant décoré : tissu d'ameublement rebrodé de fils et/ou de perles. ici - ça ne se voit pas sur la photo - le fond a été retravaillé avec du fil de rayonne bleu sombre et le coeur des fleurs est plein de points de noeud et de perles. à l'intérieur, une grande poche avec fermeture.












après je me suis tournée vers des modèles japonais, plus ou moins trafiqués par moi. un fond large et renforcé pour pouvoir mettre beaucoup de choses, deux poches, une à fermeture éclair et une pour le téléphone. et toujours une doublure contrastée, aussi belle que l'extérieur. ici un tissu africain qui contraste avec la sobriété de l'extérieur.








celui-ci en bandes de tissus d'ameublement, dont un superbe tissu panthère acheté dans un magasin de Lyon, un lieu magique rempli, encombré, de milliers de tissus dans lesquels on fouille librement.
et puis pour le plaisir des couleurs, je vous montre un trio de sacs, même modèle japonais, mêmes deux poches et fermés par un  aimant.
ils sont tous vendus aux alentours de 50 euros.

mardi 11 octobre 2011

encore le patchwork







j'ai beau faire, je me rends compte que le patchwork me colle à la peau. quand je regarde les ouvrages que j'ai faits ces dernières années, il est partout.
voilà un châle en laine dont chaque pièce de tissu était entourée d'une ganse.






en voilà quatre, non finis, des grands châles carrés en laine, bien chauds - même si l'une des acheteuses s'en est servi comme d'un jeté de canapé - ils étaient faits pour se protéger du froid. pour la décoration je mélange sans complexe des tissus de toutes provenances et de toutes textures.












mais le patchwork me sert aussi pour une pochette précieuse taffetas, soie et velours, où le velours frappé au centre est rebrodé de fil d'or.









ou encore cette écharpe en soie rose fuchsia en cours de montage. après, j'ai installé du tulle rose sombre et j'ai fixé le tout à la machine... mais j'ai oublié de la photographier une fois finie!

dimanche 9 octobre 2011

bijoux





à force de manipuler des perles et des galons pour les broder, j'ai eu envie de les assembler... pour faire un collier,  puis deux... et puis le virus m'a pris. mais il m'a fallu apprendre les bases et acheter du matériel.
je vous montre l'un des premiers que j'ai fait : des perles enlacées dans de la queue de rat nouée avec des noeuds coréens et une grosse perle d'ambre en pendentif.















j'ai décliné cette manière de faire et comme toujours, ce sont les matériaux qui me donnent les idées. ici des perles à la feuille d'argent, genre Murano, mais chinoises, et de la queue de rat pour un collier très jeune fille, asymétrique - parce que la symétrie m'ennuie.














un peu plus recherché, un méli-mélo de perles de divers rouges, bronze, queue de rat (que ferais-je sans elle ?) et tulle.














et je termine pour aujourd'hui, par un collier qui demande un port de tête hiératique et que je ne vendrai peut-être jamais : un boudin de soie rouge entouré et parsemé de perles.

samedi 8 octobre 2011

étoles




l'année dernière, à peu près à la même époque, et en prévision d'une vente de Noël, j'ai commencé à fabriquer des écharpes, hiver oblige.
mais mes écharpes se sont transformées en étoles, plus faites pour être vues que pour s'emmitoufler. elles étaient en soie, avec des applications de dentelle ou soie contrastée et de la broderie au crochet. je m'en suis donnée à coeur joie avec mon crochet à faire zigzager des chemins improbables qui se rencontrent parfois.












ces chemins sont un point de chaînette très fin fait avec un crochet, très fin lui aussi qui passe dans le tissu tendu sur un métier. c'est une manière de broder pratique, parce que les deux mains sont libres pour travailler, mais le montage est long et doit être fait soigneusement.
la plus belle de l' année - pour moi - je l'ai appelée chemin dans la pluie : un chemin d'argent se fraye un passage au milieu des trainées de gouttes de pluie.
c'est elle qui sert de fond à mon blog.
je vous en montrerai d'autres demain.

vendredi 7 octobre 2011

courtepointe

depuis, j'ai fait une merveille précieuse (non, ce n'est pas de l'auto-satisfaction!), une grande courtepointe, ou jeté de canapé, à partir d'un kimono contemporain, orange et doré, complètement flashy et de divers tissus que je possédais.
c'était un pur plaisir d'assemblage de tissus.
le dessous est en soie  : la photo ne rend pas du tout la couleur qui était plutôt brique comme sur le dessus. j'y ai rajouté un matelassage 1930 qui fait que l'envers est aussi important que l'endroit. (la demande - puisque c'était une commande - était qu'il puisse être réversible).
de toutes façons, j'aime beaucoup matelasser : ça fait mal aux doigts, c'est très long, mais c'est ça qui donne du caractère à un patch. et puis, pendant ce temps, je peux rêver à la prochaine pièce que je vais faire...

jeudi 6 octobre 2011

patch

tout a commencé par une mère et une grand mère qui brodaient, tricotaient, cousaient.
à force de les voir, j'ai commencé à faire du patchwork. c'était l'époque, et j'ai appris avec Sophie Campbell la tradition américaine, les angles qui doivent tomber pile et les coutures exactement face à face.
il m'arrive encore d'en faire si on me le demande. celui-ci est en taffetas et avait seulement un but décoratif.
l'autre est un tapis de jeu pour enfant en coton : le patchwork réduit à sa plus simple expression, mais brodé d'arbres et du nom de  son destinataire.
et puis je me suis affranchie de cette rigidité et j'ai laissé les couleurs et/ou les motifs me guider. voici deux dessus de lit pour deux petites filles. coton pour les deux, et décati pour être lavé sans problème.

mercredi 5 octobre 2011

rouge toujours

en fait je suis une touche à tout : brodeuse sage à l'aiguille ou au crochet, je monte mon ouvrage sur un métier pour travailler. ici un coussin avec des fleurs brodées au passé plat sur une soie vietnamienne.


ou bien guidée par les matériaux et les envies : un morceau de fermeture éclair fait la clôture d'un champ dans un petit tableau.







ou des fils d'"or" rapportés du Japon par une amie font une chevelure dans une grande tenture.
ici c'était à une exposition, mais je vous en montrerai une meilleure photo.

mardi 4 octobre 2011

rouge

j'aime le rouge. les rouges. les rosés, les prunes et les violines mais aussi les safran, tirant sur un jaune chaud.
en plus du ciel, qui est une source inépuisable d'émerveillement,
j'aime les chemins de terre ou d'eau qui se rencontrent, se croisent, se perdent.

comme dans cette écharpe.
et la photo - ratée ? - ajoute du mystère.