feutre encore

ah, les couleurs complémentaires! orange/mauve, c'est un peu osé mais le soleil joue si bien dessus!
là ce sont des mèches très fines de laine piquetées sur un taffetas et où j'ai inclus du tulle et des fils de soie.
j'y ai rajouté un va et vient fait d'une lisière de tissu sur un rembourrage.

un tout petit essai avait précédé, posé sur de l'intissé jaune.
mais le soleil n'était pas au rendez vous le jour où je l'ai photographié.

celui-ci je l'ai commencé à mon deuxième - et dernier pour l'instant - stage de feutre qui portait sur l'inclusion de n'importe quel textile dans le feutre ou d'application de feutre sur un tissu. et ce tissu noir argenté, une fois mouillé s'est tordu, froissé, avec beaucoup d'imagination!

je vous en montre une autre vue : j'aime bien la laine blanche en surface, comme un nuage effiloché.
j'ai rajouté une chute de cuir rouge et quelques paillettes et hop, l'affaire est dans le sac !
mais il est vrai que le feutrage à l'eau demande du temps...et de l'huile de coude.

un dernier dans les bleu vert avec une ile de soie bleu sombre froissée, un peu de dentelle et des perles vertes qui paraissent jaunes, qui viennent se nicher dans les creux de la soie.

que faire de ça, me direz-vous.
eh bien j'ai rencontré quelqu'un qui veut l'inclure dans des vêtements ou ceintures. je vous montrerai quand ça sera fait.

escargots

est-ce la saison qui m'a inspirée ? toute cette pluie, forcément, le jardin est plein d'escargots.

alors j'ai fait des escargots... broches.
des gros, des petits, ça s'enroule dans toutes les couleurs.


je commence par le plus simple : une chute de tissu de cravate et une perle.

celui-ci  était trop ton sur ton : je lui ai ajouté une paillette logée dans chaque maille du fil métallique.

ça s'agite un peu : des rayures, un bouton de nacre et des perles dans les couleurs du tissu.










un beau tissu de cravate à l'ancienne avec des chips de malachite et une perle centrale en céramique.
je me rends compte que je parle souvent de "restes" : ça n'est pas de la radinerie mais l'occasion d'avoir de beaux tissus, variés, et dont je n'ai besoin qu'en petites quantités. mes ami(e)s le savent et m'apportent souvent un sac dans lequel je trouve plus ou moins mon bonheur.
je précise que je les lave soigneusement !





celui-ci a été le premier de la série : des restes d'une superbe jupe en soie donnée par une amie.

un serpent écailleux avec trois pistils de perles (quel mélange entre règne animal et végétal !)

le dernier est fait d'un tricotin de fil recouvert de plastique ("nylon coated" est-il écrit sur l'étiquette). je l'ai noué, enroulé, et j'y ai rentré des perles de gorgone. j'aime bien ce côté fouillis et qu'on se demande ce que c'est et comment ça tient.
et, une fois n'est pas coutume, je suis très contente de la photo prise sur un tabouret laqué, bien usé, où se reflète la façade de ma maison (un modeste pavillon de banlieue!)

feutre

ah le feutre !
un jour j'ai acheté  un petit appareil plein de piques pour feutrer la laine (à défaut de faire du "vrai" feutre, celui qu'on fait avec de l'eau chaude et du savon en frottant longuement.)
ces piques permettent de faire entrer la laine à l'intérieur du tissu de fond - un échantillon de tissu d'ameublement très épais.

dans la série des carrés commencée il y a bien longtemps,  en voici un inspiré par  le bassin d'Arcachon quand la mer s'est retirée : il reste des algues, des coquillages, des cailloux, des détritus aussi.
dans les dépressions du sable, des filets d'eau coulent encore

outre de la laine mèche j'ai utilisé des restes de grosse laine irrégulière à tricoter, du coton à broder simplement torsadé ou en points de noeuds, du raphia, des restes de soie froncée dans laquelle j'ai installé du coton ciré dont je me sers pour faire des bijoux et du mica récupéré sur une plage, que j'ai  inclus sous une fine couche de laine. j'ai aussi mis des perles, bien sûr !

celui-ci a été vendu.
je lui ai donc fabriqué une bordure en tissu comme un cadre... et j'en ai refait un autre dans le même esprit.
mais les effilochages des côtés ainsi que la trame du tissu de fond visibles sont voulus.








depuis j'ai suivi un nouveau stage de feutre ce qui m'a permis de revoir les bases de la technique et d'essayer plein d'autres possibilités dont vous verrez bientôt des photos j'espère !

boites

pour une fois j'ai délaissé tissus et perles.

une amie m'avait demandé de faire des boites-tirelires pour trois anniversaires.
je n'ai pas eu le courage de fabriquer les boites (je sais faire mais c'est minutieux et donc long). J'ai seulement recouvert les couvercles de boites de chocolat ou biscuits dans mes réserves après avoir fait des fentes - pour glisser les billets !

pour celle-ci j'ai utilisé de l'intissé rose vif et une dentelle dorée synthétique, que la colle assombrit, en bandes irrégulières et qui se recouvrent plus ou moins pour une variation des couleurs.
















ici une double page de publicité pour une montre Chanel, découpée en bandes irrégulières, fait un effet patchwork aux gris-blancs très sobres, tonifiés par le fond rouge vif.

pour la dernière, j'ai aussi utilisé du papier de magazine comprenant du texte, plus fin, et que j'ai mélangé à du papier de soie vert et bordeaux, en collant des fils d'or et de petits morceaux de tulle.
j'ai joué sur les transparences et les superpositions.


jusqu'à maintenant je n'avais fait que des décos au feutre gras ou carrément aux crayons de couleurs, comme les enfants, sur des boites en bois, dont les veines et les noeuds me guidaient.
mais la relative rapidité de fabrication du papier convient bien à ma paresse actuelle !

Pour revenir en douceur à ce blog abandonné depuis plusieurs mois, voici quelques photos de mon été : campagne profonde, ciels bien sûr, chats et :







quatre jours à déambuler dans Nantes.

une découverte, une ville vivante à l'architecture ancienne harmonieuse
avec des créations contemporaines (on dit installations, c'est plus branché !),
presque à tous les coins de rue.
en voici une, jaillissant d'un espace entre deux immeubles.









une création aussi, mais naturelle celle-là : un arbre a poussé au milieu de ce pigeonnier poitevin et lui fait comme un dôme.

et puis des ciels : ils m'émerveillent toujours. j'en ai une collection...
je voudrais me faire un mur de ciels, quoique, j'ai déjà tellement tendance à rêvasser, que ça ne serait peut-être pas raisonnable !

pour finir,  un bébé chat.
j'aime les chats, leur liberté et leur côté tyrannique.
celui-ci qui vit dans la campagne limousine, m'a sauté sur les genoux le jour du départ et avait l'air de se trouver bien.
moi aussi d'ailleurs, et je l'aurais bien emmené chez moi...

printemps

plutôt que de vous montrer... ce que je ne fais pas, je vais vous montrer là où je passe mon temps avec ce soleil : mon jardin !

c'est un jaillissement et un émerveillement perpétuel.

voilà les petites pointes des hostas qui sortent,



qui s'ouvrent,




et qui s'épanouissent complètement en une sorte de tourbillon.

tous les matins il y a du nouveau à voir... et à faire aussi !




et tant que je suis au jardin je vous montre sa principale habitante, la plus belle petite chatte du 73, la mienne !

essais

peu de réalisations en ce moment, mais des essais.

je me suis enfin mise au feutre et j'ai essayé quelque chose que je n'avais pas appris : je voulais incruster de la laine dans la soie.
j'ai eu un peu de mal. soit l'eau n'était pas assez chaude, soit je n'ai pas frotté assez longtemps. il a fallu que je termine avec l'appareil à petites pointes que j'avais dans mes réserves.                                                          

mais je suis assez contente du - modeste - résultat : je recommencerai !


un petit exercice d'imagination : une manche de veste en laine que les mites avaient beaucoup aimée. j'ai fait un semis de points de noeuds en renforçant les trous par un tissu à l'intérieur. tout ceci était extrêmement pratique puisqu'il a fallu découdre la doublure de la dite manche pour atteindre l'épaule !!
mais la cliente et amie était contente : c'est le principal.

et voilà mon dernier essai : connaissez-vous Labastide Rouairoux ? c'est dans le Tarn et c'était un village de fileurs et tisseurs, il en reste un musée genre ATP, très bien fait et très intéressant.
j'y ai acheté un tricotin et après un petit essai pour voir comment ça fonctionnait, j'ai "tricotiné" du fil métallique très fin et gaufré en y incluant des perles. un troisième rang est en cours et voilà ce que ça donne pour l'instant.
j'ai l'impression qu'un monde de possibilités s'ouvre à moi avec ce petit outil...

et voilà ! j'ai fait une chose que je pensais ne jamais faire : des colliers sans le moindre textile !
pas le plus petit morceau de ganse, de tulle ou de coton ciré. pas le moindre noeud.
en fait je méditais mon coup depuis longtemps : j'avais mis de côté des perles dans des familles de couleurs, des perles de toutes origines, pierres semi précieuses, céramique, bois, perles à la feuille d'or, rocailles, plastique même. et puis je ne me décidais pas.

ce sont les créations d'une "collègue" en bijouterie et en blog qui m'ont décidée. elle va peut être croire que je l'ai copiée, mais pas du tout, elle m'a libérée.                      





















quel plaisir d'assembler, rien que pour faire vibrer des bleu/vert ou des mauve/violet mat, irisés, brillants, etc.

les deux que je vous montre sont une déclinaison des mêmes éléments - dont certains récupérés dans de vieux colliers - de peu de valeur, sauf des améthystes, quelques chips de lapis lazzuli et un cristal de roche.

j'en ai aussi fait un dans les bleus, moi qui aime peu le bleu. et là je m'en suis vraiment donné à coeur joie : deux rangs,  les mariages les plus improbables de bleus et de verts, et finalement ce joyeux petit mélange "passe" très bien.
j'ai réussi à prendre un détail en plein soleil ce qui irise certaines perles.
j'avais décidé que je ne prendrai plus de photos que lorsqu' il fait beau : tout ressort mieux, c'est tellement plus flatteur.
malheureusement il fait souvent gris dans la région parisienne...

décidément le début de l'année 2012 est marqué par une grosse paresse. Je suis allée à des salons - où j'ai encore acheté des fournitures (et des amies m'ont donné des fils, dentelles, perles, etc), mais je ne produis pas beaucoup !

dans le genre simplissime, une écharpe tube en lainage léger terminée par une perle de copal et un pompon jaune/rouge fait maison.
j'en avais faite une, plus fine, il y a quelques année en l'imaginant ceinture. elle a plu à une amie comme écharpe. j'ai donc augmenté la quantité de tissu pour en faire une vraie écharpe.

et une autre en soie (un morceau de sari rapporté de la Réunion il y a bien longtemps), terminée d'une perle en bois teint et huilé et des clochettes indiennes : impossible de bouger discrètement !

elles ont déjà trouvé preneuse, mais je peux en faire pour 15/20 euros, selon le tissu.

dans la suite des colliers nouages en voici deux qui attendaient leur finition : un coton ciré bleu - oui, je sais, la photo le fait paraître noir ! avec une alternance de perles argent strié et un pendentif en lapis lazzuli pailleté d'or.

et un turquoise qui intègre des agates craquelées.
et comme l'ensemble était tout de même assez austère, je lui ai fait des "piercing" : plein de petits anneaux en cuivre accrochés dans les noeuds et entre eux.

je vous en montre un détail :  je suis très fière de cette photo, parce que moi qui me considère comme nulle, grâce au soleil qui fait briller le métal et qui fait des ombres très fortes, j'ai l'impression d'avoir réussi une belle photo !

cela fait bien longtemps que je ne vous ai rien montré, et je peux presque dire, que je n'ai rien fait. sauf le puzzle que je m'accorde une fois par an - je suis accro ! - et que je vais bientôt abandonner non fini.

j'ai profité de jours de soleil la semaine dernière pour photographier des colliers faits depuis quelques temps.
celui-ci et un mélange sans prétentions de perles de verre africaines  (les quatre vertes), de bois huilé (les rouges), de lave italienne (les carrés noirs)... et de plastique (l'anneau rouge et certaines petites perles). le tout conduit par du coton ciré noué. il est à 35 euros.

celui-ci est né d'une envie de mélanger des perles, du tulle, du ruban, sur un montage de fil métallique.
il s'est presque fait à mon insu, ou tout au moins, je ne savais pas où j'allais quand j'ai commencé.

je vous le montre sous un autre angle.
là encore, rien de précieux : juste une forme métallique "remplie" de divers éléments et devenue collier par l'ajout de deux fils, l'un perlé, l'autre recouvert d'un fil à tricoter argenté/doré, qui le ferment.

enfin, celui-ci que je me suis gardé est fait de graines de jupaty, de copal -l'ambre africain - de quelques ressorts de cuivre émaillé que j'ai fabriqué en tournant le fil autour d'un batonnet et de coton ciré noir. Les fermoirs sont faits maison.








je suis allée vendredi dernier au salon Bijorhca à la porte de Versailles d'où j'ai rapporté quelques merveilles : de la pyrite, des chips de nacre, des grosses perles en métal argenté très belles (mais chères!). j'ai découvert la gorgone, concrétion marine comme le corail, mais qui pousse beaucoup plus vite. j'ai vu de très près des rubis, c'était comme une vibration de rose dans du rouge : magnifique ! mais totalement hors de prix !!

bref, je n'ai aucune excuse de ne pas travailler...

travaux de fête

je vous avais parlé des mètres de bandes de tissus avec lesquelles je voulais faire un collier.
j'ai eu le temps d'en fabriquer un prototype avant le dernier marché de Noël.

le voici, brut de décoffrage, si je peux dire.
depuis j'ai amélioré certains détails comme le noeud du centre en haut que j'ai repris et compliqué.
il est fait de bandes de maille viscose (le violine aubergine) et de maille de soie (le vert). j'y ai ajouté deux perles qui rappellent la couleur des tissus.
je l'ai appelé "colliécharpe" et mon fils a trouvé qu'il avait un côté rasta : pourquoi pas ...

je lui ai fait un petit frère dans les rouges (tiens, ça faisait longtemps!) : de la viscose et deux soies différentes : une très épaisse d'un rouge pétant et une mousseline gaufrée rouge orangé.
je me demandais d'ailleurs comment allait se comporter la mousseline en bande, si elle n'allait pas s'effilocher. mais elle a été très docile, elle s'est laissée tire-bouchoner gentiment.

il peut se porter dans plusieurs positions et les perles peuvent coulisser.

j'aimerais arriver à créer des "choses", colliers ou autres, aléatoires. que celle qui le porte soit co-créatrice.
mais pour cela, il faut que je travaille !

et dans une veine pas du tout aléatoire, voici une manchette pour temps de fête : du galon de soie sur une dentelle avec ajout de rocailles rouges.

en voici une photo à plat.

ce modèle, qui est un premier essai, se fixe par deux pressions.
j'ai commencé par du noir et du rouge, c'est un mélange qui marche toujours bien. mais je compte en préparer dans des couleurs printanières et aussi des blancs pour la saison des mariages.
je prends des commandes! le prix variera selon le travail et celle-ci par exemple serait à 55/60 euros.
j'ai oublié de vous dire : les colliécharpes sont à 50 euros pour l'instant, mais j'ai dans l'idée de les compliquer...