jeudi 24 novembre 2011

derniers préparatifs avant le marché de Noël de Saint-Maur.
enfin, je devrais plutôt dire que mon imagination est en folie : au lieu de rassembler tout ce que j'emporte et de vérifier sagement que chaque pièce a une étiquette, je fabrique... deux pochettes.
et puis je me suis lancée dans la création d'un collier-écharpe - ou d'une écharpe-collier je ne sais pas comment dire ! à l'origine de cette idée, l'écharpe-col roulé que porte une amie l'hiver,  et l'envie de faire quelque chose d'un jersey de soie venant d'une jupe raccourcie. depuis j'ai mis en charpie un vieux tee- shirt en viscose et je me trouve à la tête de mètres et de mètres de bandes de tissu.
j'espère avoir le temps d'en faire un prototype que je porterai ce week-end !!
je vous montrerai ça quand ça sera fini,

mais en attendant, voici quelques petites choses, vendues pour la plupart.
ces trois pochettes-là, qui ont l'air de voler dans les airs, sont faites avec des chutes de tissu d'ameublement retravaillé, interrompu par une bande de tissu assorti, pour celle de droite, avec application de ruban plissé, pour celle de gauche.
elles font environ 20x30, mais en vérité, aucune n'est pareille parce que je suis assez incapable de faire deux fois la même chose et que c'est la taille du tissu qui prime !
ensuite des ceintures, dans l'idée de ce qu'on appelle des obis  en France, mais qui n'ont pas grand chose à voir avec des vrais obis (je le sais, j'en ai un parce que j'ai une amie qui habite le Japon et qui me rapporte des tissus somptueux, des fois neufs, des fois très usés, du fil d'or comme on n'en trouve pas ici, bref, des merveilles).
j'ai eu grand plaisir à mélanger tissus, rubans, à rebroder, mais à la réflexion, je crois que je ne recommencerai pas. il faut être extrêmement mince pour porter ça sans avoir l'air d'un sac à patate... et donc j'en ai vendu une seule !!








et pour finir - c'est la soirée des photos de groupe ! - des petites pochettes matelassées, fabriquées selon un modèle japonais encore ! mais là, c'est un livre que j'ai acheté, et dans lequel j'ai trouvé plein de bonnes idées.

vendredi 18 novembre 2011

marchés de Noël

heureux habitants de Paris et de la banlieue, je vous annonce que je sacrifie à la mode des marchés de Noël.  ceux qui veulent toucher, vont pouvoir le faire.
le premier est à Saint-Maur, à la résidence de l'abbaye, 3 impasse de l'abbaye, les 26 et 27 novembre, le second à Alfortville, au "148", 148 rue Paul Vaillant Couturier, les 3 et 4 décembre. et pour les deux 11h-19h le samedi, 10h-18h le dimanche.
il va falloir que je révise ma liste de "il ne faut pas oublier..."
c'est fou ce qu'il faut penser à emporter quand on fait une vente hors de chez soi !
j'espère que je vais vendre ! ça serait bien !


en attendant, et puisque les organisateurs des deux salons m'ont demandé d'accentuer le côté textile, je profite de mon blog pour vous montrer mes dernières nées, côté bijoux :
des broches-épingles. cela faisait un bon bout de temps que j'avais envie d'en faire, que j'avais le matériau de base - l'épingle - et que je ne me décidais pas, et puis voilà :

perles en agate verte, turquoise reconstituée, métal émaillé, des rubans, de la chenille, de la ganse carrée (les longs fils bleus), plus un peu de chaîne et hop ! (je dis ça, mais j'ai tout de même mis du temps à les faire : je suis lente, hélas!)




























bien sûr, je ne pouvais pas ne pas en faire en rouge !
perles en verre à reflet métallique, même si on ne voit
pas beaucoup le reflet sur la photo, rocailles, corail
chinois teinté, encore une pendeloque en ganse carrée.
j'ai eu grand plaisir à les faire. je recommencerai.
j'espère qu'elles plairont.
je les vends 20 euros.

mardi 15 novembre 2011

dans la suite des tableaux petit modèle d'un précédent message, en voici quelques autres, un peu plus finis, puisque je les ai fait tenir dans un cadre.
les cadres, je les ai achetés chez Ikéa, et je les ai poncés et teintés pour qu'ils soient en harmonie avec les tissus.
en voici deux :







"eau perdue", dont les longs méandres argentés s'étalent entre des terres et des digues imaginaires.














"courants rouges", courants de sang ? de lave ?
j'ai été inspirée, je le reconnais par le travail de Catherine Troude, qui est une brodeuse fascinée par la lave. je ne l'ai pas copiée, mais ses broderies m'ont impressionnée.
ici travail de froissage (est-ce que le mot existe ?) de soie et velours, coulures rouges en soie et mousseline, et plein de petits cailloux en point de noeud.
dans le précédent, application de tissu, paillettes et fil argent. les deux font 13x19 cm et je serai bien en peine de donner un prix si quelqu'un voulait les acheter !






et pour rester dans les mêmes couleurs, je termine avec une écharpe en lainage rouge (doublée de soie rouge bien sûr), brodée de rocailles rouges, de fil d'or et de paillettes. inspiration Klimt évidente pour le motif, mais pour moi, ce sont aussi des algues montant vers la lumière.
elle a été vendue 55 euros il y a quelque temps.

samedi 12 novembre 2011

j'aime bien les challenges.
deux fois des amies m'ont demandé de réparer/camoufler des taches ou déchirures dans un vêtement. trouver la meilleure solution, le rajout qui va s'intégrer dans l'esprit du vêtement, ne pas avoir l'air du bouche-trou, tout en ne prenant pas toute la place... demande du temps et de faire marcher ses méninges.





la première était une tunique en coton fin, déchirée au niveau de la poitrine (quelle idée d'aller marcher dans la garrigue avec une si belle tunique, mais bon...)
j'ai fait partir d'en bas des grandes tiges dont la dernière branche venait se poser sur la déchirure, préalablement saboutinée (ou raccommodée si vous préférez!)


la deuxième était une robe de forme princesse, prune, dont une tache au niveau de la poitrine - encore! - même passée au pressing, restait bien visible.
j'ai utilisé un ruban métallique qui sert plutôt pour fabriquer des bijoux mais qui se coud très bien.
je l'ai fait partir de l'épaule, sinuer très paresseusement aux alentours de la tache et repartir vers le bas de la robe.
comme c'était pour des amies, je leur ai fait un prix ... d'amie (aux alentours de 35/40 euros, si je me souviens bien).

et pour rester dans les mêmes couleurs, je ne résiste pas à vous montrer une renoncule qui faisait partie d'un merveilleux bouquet que j'ai admiré tout le temps qu'il a duré et photographié abondamment - je ne vous en montre qu'une mais j'en ai pris plusieurs. je ne résiste pas à cette beauté fragile et froufroutante.

lundi 7 novembre 2011



je ne sais pas si j'ai été bien claire depuis le début de ce blog.
je brode depuis toujours (je fais partie de ces générations de petites filles qui faisaient du point de croix) et je bijoute depuis une grosse année. donc je vous ai montré des photos de pièces faites depuis plus ou moins longtemps et majoritairement vendues et je n'ai pas insisté sur les prix.








mais, cher(e)s ami(e)s - ou inconnu(e)s qui deviendront peut-être des ami(e)s - je brode parce que j'aime ça, que c'est ma manière de m'exprimer et que ça me procure du plaisir, mais je brode pour vendre. c'est pour cela que je fais  beaucoup d'utilitaire : un collier, une écharpe se vendent presque facilement. une tenture (le terme est un peu exagéré, mais je n'en trouve pas de meilleur), à moins d'un coup de coeur, me reste, parce que c'est du "superflu" et parce que c'est cher.



voilà : pendant que je vous ouvrais mon coeur sur ces problème bassement financiers, j'ai tout de même essayé de vous distraire en vous montrant trois écharpes (vendues aux alentours de 45/50 euros).









la noire est en lainage fin, doublée de soie, avec un patchwork de soie noire et blanche et des méandres rouges. les deux autres sont brodées au crochet de Lunéville avec des fils de lurex noir et blanc et des ajouts de paillettes, toujours sur de la soie doublée de soie, parce que, pour enrouler autour de nos précieux petits cous, rien n'est trop doux !

jeudi 3 novembre 2011

gratuité




les coussins, les écharpes m'ont longtemps servi à m'exprimer. et puis un jour j'ai décidé de faire des "tableaux" pour le seul plaisir de faire, sans aucune utilité.
je crois que le déclic a été une photo de la nappe de pétrole dans le golfe du Mexique en 2010.
esthétiquement parlant, c'était magnifique.
je l'ai appelé "pétrole" et j'ai froissé des chutes de tissu, des lisières, rajouté quelques bouts de laine, un peu de broderie, des perles, pour donner cette impression de mouvement, d'instabilité, de tourbillon. le voilà fini, mais encore monté sur son métier, par un beau soleil de printemps.
c'est une grande pièce (82x36) pour moi qui fais souvent des petits modèles.


justement, mes petits modèles, ce sont des échantillons de tissus d'ameublement qui m'ont été gracieusement donnés par la maison Pansu il y a bien longtemps.
je les brode, j'ajoute des tissus, de la chenille, des fils d'or, des perles, etc.
ici, pas besoin que ce soit solide, que les fils des coutures soient rentrés et invisibles ou que le carré soit parfaitement droit : une liberté qui était inconcevable jusqu'alors.
pas besoin non plus de le monter sur mon grand métier. (mais peut-être vais-je m'en acheter un petit.)




pour celui-ci, que j'ai couvert d'un tulle pour modifier la couleur de fond, j'ai utilisé  de la mousseline de soie, du ruban de velours et des fils qui passent dans les gaines de fibre optique : il y a toutes sortes de couleurs. c'est à la fois souple et raide. parfait ! mais il a fallu que j'insiste un peu pour en obtenir un mètre.
quand j'en aurai fait beaucoup - peut-être les poules auront-elles de dents! - quand j'en aurai fait beaucoup donc, je compte les installer sur un fond pour créer un grand tableau.